lundi 31 octobre 2016

Trois mots pour un vin: "Fief des coteaux"

J’apprécie beaucoup les vins blancs de Vincent Caillé car ils prennent souvent le contre-pied de ce qui se fait. Ce sont des vins qui ont de la personnalité et ce Sèvre et Maine de 2014 ne déroge pas à la règle. C'est un très beau blanc qui me "donne" tout de suite le mot iodé à l'attaque. Je dis donne car le vin se livre entièrement que ce soit au nez ou en bouche et on a le meilleur instantanément.
L'abricot sec et la reine claude sont là, la cerise passe par moment pour un nez légèrement poivré.
Un peu de gras apporte à la bouche une ampleur assez inhabituelle sur ce type de vin blanc de Loire. Une touche d'acidité est là mais juste pour surligner l'ensemble, jamais tranchante, c'est un petit fil conducteur qui sert à vous emporter sur une longueur tellement surprenante que l'on peut quasiment oublier d’où ce vin vient, voir même d’où l'on vient.
Du grand art pour un vin qui me transporter dans une piscine naturelle nichée en plein 
cœur d'un volcan. Si vous voulez vous faire envelopper d'un bonheur lancinant, c'est dans ces eaux qu'il faut venir se baigner ...
Ce vin s'est exprimé pleinement sur la salade de saumon mais à ma grande surprise
il était complètement transcendé avec un beau brie truffé qui mettait en avant sa
 minéralité et une cerise éclatante.
C'est vraiment avec plaisir que j'ouvrirai à nouveau cette cuvée qui semble me parler
de son terroir !!!




jeudi 29 septembre 2016

Du vin ...... de rosé

Le domaine Saint André de Figuière, j'en avais un souvenir lointain mais impérissable,
une bouteille que j'avais bue il y a bien 6 ou 7 ans et qui était certainement le rosé qui avait le plus marqué ma vie de dégustateur parce que c'était un vin avant tout.
Et puis plus rien sur ce domaine dans mon entourage, que ce soit en dégustation privée,
sur les salons ou bien chez des cavistes et bars à vins où je passais.
Depuis mon arrivée sur L'île de La Réunion, je fais le tour des cavistes de Saint-Denis, histoire de voir où je pourrais dégoter quelques bouteilles intéressantes. Après quelques achats à droite et à gauche, j'ai trouvé il y a peu de temps un vrai caviste, un passionné de vin et ......enfin bref, je crois que Les caves du soleil va devenir mon nouveau QG !!!
En plus, comme par hasard, Franck, un passionné de vin qui depuis 11 ans a ouvert cet endroit, est copain avec la famille Combard du domaine Saint André de Figuière.
C'est donc chez lui que j'ai trouvé la cuvée Première de Figuière qui nous intéresse aujourd'hui.
Ce vin est normalement un rosé mais si vous le dégustez à l'aveugle je pense que vous serez certainement sur des impressions que vous pouvez ressentir avec un blanc.
Le mourvèdre est le cépage majoritaire de cette cuvée qui est le haut de gamme du domaine.
La couleur est vraiment surprenante, un rose pale qui donne l'impression d'une longue patine et renvoie tout de suite vers quelque chose de raffiné. Le nez "respire" aussi la classe avec une complexité incroyable et surtout rien de débordant: une belle fraise sans trop d'exubérance, la mandarine, des fleurs blanches par moment, la fleur d'oranger aussi,
un soupçon d'anis entremêlé avec le gingembre, la groseille blanche ou rosée ..... enfin plein de choses qui captivent mon âme.
En bouche, le gras du vin donne de l’opulence et en même temps ...... il se dégage un tel sentiment de clarté que la fraîcheur est là. J'ai presque une impression de gomme blanche, comme si ce vin était un liquoreux. Des épices complètent cette attaque.
Ensuite, le vin s'allonge, s'étale, prend toute la bouche avec un coté langoureux qui reste sur le milieu de langue et m'embarque au "fond" du vin, comme une vague lorsque le rouleau vous prend et vous enmène avec lui dans le fond, dans l'abysse d'un vin issu de pieds de vignes qui tapisseraient les fonds marins.
Une éphémère rétro sur la cerise ponctue le tout.
J'adore et je pense que je vais en boire quelques bouteilles durant l'été Austral qui arrive à grand pas ici !!!
Ce rosé complexe et équilibré a une telle longueur qu'il me fait dire que c'est du vin ......
de rosé.



dimanche 14 août 2016

Au delà des océans !!!


moi: Je vous embarque avec moi?
toi: Où ça?
moi: Loin, très loin de la France et en même temps toujours en France...
toi: Euh, en Polynésie peut être?
moi: Non non, même s'il y a du vin là-bas aussi, là c'est un peu moins loin. Cilaos vous connaissez?
toi: Non?
moi: C'est un village perché à 1200 mètres d'altitude qui se trouve au centre de L’île de La Réunion, à 11 heures de vol de Paris.
C'est seulement après 395 virages que l'on arrive dans ce cirque naturel oû les vignes y sont plantées depuis plus d'un siècle. Pendant l’hiver Austral les températures du matin oscillent entre 0 et 5 degrés pour culminer à 16 dans l'après midi. Un micro-climat qui permet d'avoir une vendange manuelle par an, entre Janvier et Février quand l'été a bien fait mûrir les raisins gorgés de jus.
C'est donc le premier vin français.
toi: Rien que ça !!!
moi: Et bien oui, quand on réfléchit un peu on s’aperçoit vite qu'a partir d'avril les jus sont prêts à être mis en bouteille, alors qu'en métropole les bourgeons sont juste en train d’éclore. Le premier vin français est donc Réunionnais.
Enfin ça c'est vrai si un cyclone n'est pas passé par là pour tout emporter sur son passage, parce que dans l’océan Indien cela arrive assez souvent ...

Tout le monde fait du vin à Cilaos mais je me suis arrêté sur le blanc du chai de Cilaos. Une quinzaine de vignerons se sont regroupés sous ce nom. Alors même si faire du vin sous les tropiques en essayant de garder un équilibre financier n'est pas une chose aisée au vue des faibles rendements,
ils s'accrochent à leur projet ambitieux, à l'image de  leurs pieds de vignes qui poussent dans les sols volcaniques de ces terrains accidentés. On ne parle pas de bio ici mais comme ils n'ont pas les moyens d'acheter de produits phytosanitaires, les coopérateurs trouvent des plantes locales pour faire des préparations en cas de maladie.
De la biodynamie sous les tropiques quoi.
Ce blanc sec issu majoritairement de chenin a d'entrée des senteurs de fleurs blanches pour ensuite basculer sur un nez exotique avec l'eau de coco, le citron vert et de l'ananas par moment. La bouche est tendue avec une bonne persistance qui se termine par une petit rétro sur la noix de coco qui est la bien venue car elle adoucit cette acidité presque trop tranchante. Le tout est homogène et les 12.5° d'alcool sont très bien intégrés.
Je n'avais jamais bu de vin issu de sol volcanique avant ce blanc et je suis surpris par cette cuvée qui me donne envie de me resservir. La comparaison avec un vin de métropole est assez facile à faire et je pense que dans une dégustation à l'aveugle, il passerait pour un vin de Loire même en étant un peu atypique.
Voilà donc un peu d'exotisme en bouteille qui fait rêver et vous embarque pour un voyage ou plutôt un décollage au delà des océans !!!





mercredi 29 juin 2016

Une bouteille à la mer ... Quitte ou double 2008 !!!

Cette cuvée de Frédéric Palacios est certainement le vin blanc que je connais le mieux ..... enfin c'est ce que je croyais !!!
Je connais bien la petite parcelle de chasan où les raisins s’épanouissent accrochée au flan de La Malepère.
J'y suis passé quelques fois l'hiver quand Fred taille (toujours très court) et que le bonnet est plus que de circonstance.
Je m'y suis aussi arrêté au printemps pour voir les bourgeons éclater ou discuter des dernières belles bouteilles dégustées alors que Fred passe la journée à biner l’inter ceps.
J'ai vendangé cette vigne il y a quatre ans et goutté les grappes en les croquant à pleines dents. Les enfants étaient de la partie même si après une heure passée avec le sécateur à la main, ils préféraient souvent trouver refuge dans le petit bois juste au dessus pour y improviser des jeux autour d'une cabane éphémère.
Ce vin j'en bois depuis 2005. A l'époque ça s'appelait Abracadabra. Puis en 2006 c'est devenu Comme par magie, jusqu’à 2008. Une année d'exception pour les blancs dans le sud, l'année ou ce vigneron décide de faire un élevage long sur lies de ses chasans.
18 mois de barrique que je passais goutter de temps en temps avec lui et qui était un vrai pari jamais tenté sur ce cépage.
Un quitte ou double réussi.
J'ai du mal à ne pas boire cette cuvée dans les deux premières années qui suivent la mise. J'ai du boire une ou deux 2010 qui avaient passé 4 ans dans ma cave. Un exploit tellement je suis gourmand de ce genre de bouteille.
Et puis...
Et puis, à grande occasion, grande bouteille. Juste avant mon départ pour La Réunion et un changement de vie radical, un apéro/repas était au programme chez les amis Palacios.
Ce genre de soirée est souvent la promesse de vins qui "résonnent" en moi pendant plusieurs jours. C'était il y a trois semaines et j'ai toujours en mémoire l'émotion d'une bouteille bue à l'aveugle ce soir là.
 

A l'ouverture je pense tout de suite à un vin nature car la croûte de fromage à toute sa place
au nez......puis elle disparaît...
Je pensais à un vin de chez M Castex, c'est loupé.
La suite est une succession du panel aromatique que peut exprimer l'orange. C'est la peau d'orange qui domine quand même, des oranges qui alimentent un fleuve sacré qui coule vers une mer de douceur et de calme. A la vision de cette mer en paix, l’âme des hommes devient enfin plus grande et s’apaise. 
Je pense au blanc de Didier Barral mais c'est pas ça non plus. La fraîcheur est là, on voit que c'est tout de même un peu cadré et il y a aussi un léger coté oxydatif qui vient mettre son grain de sel.
Je situe ce vin dans le Sud depuis le départ et je pense qu'il a bien passé les 5 ans mais j'ai du mal à savoir qui a bien pu faire un tel vin ... Si il n'y avait pas eu cette réduction sur la croûte du fromage j'aurais bien dit que c'était un vin de Christian Chabirand car même si il est en Vendée, ses vins peuvent avoir des airs sudistes.
Si je devais donner trois mots sur ce vin ils seraient : nature, peau d'orange et Grand mais ça ne fait pas avancer ma recherche ...
Alors...
Et bien c'est un "Quitte ou double" incroyable de 2008 !!!
Une sacrée claque qui vous rappelle que l'humilité est de mise lorsque l'on "parle" de vin.
Je n'aurai jamais cru que cette cuvée puisse garder autant de corps et en même temps autant de fraîcheur après 8 ans. Ce 2008 est sans souffre car la nature et l'évolution de la vinification ont permis cette année là au vigneron, d'aller jusqu'au bout de sa démarche vers des vins sans artifice.
Ce vin est vraiment une bouteille à la mer pour tous les vignerons qui cultivent des cépages et des terroirs méconnus et ceux qui auront la chance de pouvoir lire dans ses effluves, entre ses grains et pourront suivre le trajet de sa sève jusqu'au plus profond de ces racines, passeront un sacré grand moment de bonheur.
En tout cas il est maintenant ancré dans ma mémoire des vins qui m'ont le plus marqués comme le premier Barral tradition que j'ai bu, un Yqem 1989 qui me hante encore après plus de 10 ans, un blanc de Savoie de chez Berlioz complètement fou ou un Campagnès 2008 de Maxime Magnon d'une grande classe.

Merci M Palacios pour cette grande bouteille, si je ne t'avais pas connu je n'aurai fait que boire du vin ...
ou pas.









mercredi 25 mai 2016

Bàcaro, so what?

Manuel est un chercheur de trésor mais pas celui qui brille et vous éblouit trop, non non celui que l'on peut trouver dans une bouteille de vin lorsque son créateur y a mis tout son cœur en respectant ce que la nature lui offre. Les artisans vignerons sont donc à l'honneur sur le comptoir du Bàcaro, le bar à vin qu'il vient d'ouvrir sur Toulouse il y a quelques semaines.

So what?
Et bien l'ambiance jazzy feutrée fait que l'on y est bien au Bàcaro. On peut boire un verre tranquillement et si on a une petite faim, les assiettes gastros sont vraiment alléchantes et originales.
Et alors les vins?
Si vous voulez faire le tour de France avec un verre à la main, c'est possible.
Le colombard de Dominique Andiran vous guidera vers les rouges d'Elian Da Ros, pour poursuivre vers La Loire. Là on peut faire une pause avec "les clous" du Domaine Saint-Nicolas ou bien continuer son chemin vers l'Alsace de Christian Binner puis descendre tout droit dans le sud et atterrir doucement sur les fabuleuses cuvées d'Eric Pfifferling du coté de Tavel. Enfin bref la liste est longue.
Et puis si vous voulez voyager encore plus loin, il y a des vins oranges d'Italie, les grands breuvages de la charmante Elisabetta Foradori qui bichonne 16 hectares dans la région du Trentin ou bien les rhums Martiniquais de chez Neisson, vous savez la bouteille un peu carrée qu'on appelle Zépol'Karé là-bas.
So, what else?
J'ai goutté le perroquet, un poisson que je n'avais plus mangé depuis au moins dix ans et qui m'a renvoyé aux Antilles à la première bouchée alors c'est plutôt bon signe.
Le marché aux poissons de Fort de France me revient donc en pleine face avec les gomyés des pêcheurs locaux qui ont remontés la rivière Madame avant de débarquer leurs belles prises du matin sur les étales. Les vivaneux, thazars, espadons, dorade coryphènes et autres perroquets n'attendent rien d'autres qu'une bonne sauce chien pour finir dans mon assiette. 
Les oursins m'ont aussi bien plu même si la quantité était un peu juste sur ce menu qui m'a quand même apporté beaucoup de plaisir car il allait crescendo avec 5 assiettes où l'on sent
pas mal de travail et surtout de l'originalité.

Au final c'est un endroit à découvrir avec un guide intentionné qui sera vous faire partager un peu de sa passion pour les vins.
Bonne chance à toi Manuel...


jeudi 7 avril 2016

Trois mots pour un vin :"Crémant rosé de Limoux"

Le "Crémant rosé" de Monsieur S est un brut naturel AOP de Limoux qu’Étienne Fort élabore pour la première fois sur le millésime 2014. Il a été dégorgé en Mars 2015.
C'est un jus de pinot noir.

Le premier mot qui me vient sur cette cuvée est douceur
car c'est ce qui accompagne cette bouteille du début à la fin.
De la couleur patinée saumon aux petites bulles caressantes
de la bouche en passant par le nez tout en délicatesse,
tout est douceur.
Non dosé, comme d'habitude chez Étienne, c'est ce qui permet d'avoir beaucoup de fraîcheur en bouche. Ce sont donc les sucres résiduels naturels et non pas un ajout de liqueur qui "apportent" ces charmantes petites bulles pour en faire un crémant.
Le pamplemousse est au centre d'un nez enrobant où la noisette est présente avec l'amende douce.
L'ensemble de cette cuvée est sur la finesse et dégage de la classe, la bouche persistante m'emporte vers un effet-mer moment de bonheur, comme si ces bulles pouvaient renfermer l'apparition soudaine d'un sentiment, l'émotion d'un premier baiser ou le souffle d'une nouvelle vie ...
Un pet'nat' dont je suis vraiment fan.
Il faut aussi absolument goûter le rouge de Monsieur S, une autre façon d'aborder la syrah,
une cuvée qui se "glougloute" comme rien d'autre tout en vous caressant soyeusement le gosier.
Une bombe de plaisirs quoi !!!
Étienne Fort confirme avec ses deux nouvelles cuvées que malgré sa jeunesse il est déjà bien installé sur le haut du panier de ce qui se fait dans la vallée de Limoux.






vendredi 19 février 2016

Trois mots pour un vin : "A chacun son goût"

"A chacun son goût" est un blanc de Thierry Gout issu d'un cépage métisse que l'on trouve de temps en temps en Languedoc, le chasan, croisement d'un papa chardonnay et d'une maman listan.
Naturel est le premier mot qui me vient tellement cela convient bien aux vins de Thierry et plus particulièrement à cette cuvée. Il reste certainement un peu de sucre, le gaz est présent à l'ouverture mais "pas plus", ce n'est quasiment pas filtré et la vinification est sans souffre:
un vin nature qui évite le piège de la pomme au four trop souvent présente sur ce type de vinification !!!
Le kumquat est présent dans cette bouteille avec le côté acidulé et légèrement amer de ce petit fruit.
C'est assez rare de rencontrer cet agrume dans un vin et du coup cela le rend singulier.
Une bouteille gourmande qui donne beaucoup de plaisir sans que l'on puisse s'arrêter d'en boire.
Voilà donc pour 8€, un vin qui peut vous donner un peu de bonheur avec une belle simplicité.

Ce vigneron fait aussi une carthagène, sans le h en Occitanie, assez incroyable qui est issue à 100% de son domaine de La Saulsaie puisqu'il utilise le moût de ses raisins et sa propre eau de vie pour confectionner ce breuvage si particulier.
A découvrir ...

mercredi 3 février 2016

Impressions de salon

Comme tous les ans, je suis passé sur le salon du vin de mes amis à Verchant et j'ai passé une très bonne journée. Tout d'abord parce que j'ai rencontré des vignerons et que c'est toujours plaisant et instructif, même si sur un salon ils peuvent être un peu moins accessibles que lorsqu'ils sont dans leurs vignes. Ensuite parce que j'y ai retrouvé un ami, que je n'avais pas vu depuis longtemps et qu'il vient d'ouvrir .... un bar à vin !!!!!
Commençons par le salon et les vins qui m'ont le plus marqué.
Melonix 2014 de Jo Landron, un blanc issu du cépage melon de Bourgogne qui respire la minéralité et m'envoie une belle poudre crayeuse sur la langue. Pour le reste c'est l'interminable longueur qui me fait revenir encore et encore à ce vin ponctué par une agréable note saline. Un très beau vin.
Les Arminières 2013 du Domaine de la Garance portent haut les couleurs du carignan. La clarté du jus, d'une élégance et d'une finesse rare sur ce cépage, interpelle tout de suite l'amateur de vin sudiste qui sommeille au fond de moi. Un vin qui transpire le terroir avec deux mots qui résonnent : graphite et minéral.
Pierre Quinonero fait aussi un blanc très atypique à base de vieux pieds d'ugnis blancs, un vin qui ne ressemble à rien de ce que j'ai déjà bu. Ses vignes bénéficient de sols très particuliers comme les villafranchiens qui sont les héritiers d'anciens volcans. Il faudra que je lui rende visite à l'occasion.
"Les bulles" d'Etienne Fort m'ont encore ravies et je me suis laissé surprendre par sa dernière cuvée, un rosé pétillant issu de pinot noir. C'est fin, toujours non dosé, avec beaucoup de fraîcheur en bouche et ça descend comme rien d'autre. La mise aura lieu en Mars alors je crois que je vais retourner compléter ma cave du coté de Roquetaillade au printemps prochain.

J'aurai pu aussi vous parler du "Zinzin" de Mathieu Dumarcher, du "Quitte ou double" de Frédéric Palacios, de "La dentelle" de Guilhem Barré, du blanc de Didier Barral, d' "arbalète and coquelicots" de Jean-Baptiste Senat, des carignans que Dominik Huber bichonne dans Le Priorat, du blanc d'Edouard Fortin, "les petits cailloux" et de bien d'autres tellement le niveau de ce salon était élevé.

Sinon, je vous dis quelques mots du bar à vin que Manuel vient d'ouvrir il y a quelques jours sur Toulouse. Bàcaro, c'est avant tout des vins d'artisans mis à l'honneur et un peu plus d'une vingtaine de couverts pour pouvoir profiter pleinement des accords mets vins à partir d'une cuisine de saison. Voilà, je vous en parlerai un peu plus qu'en j'y serai passé mais en attendant, j'espère que ce beau projet sera une réussite, alors merde à toi Manuel !!!