samedi 25 janvier 2014

2 jours à "Verchant"

Les amis vignerons de Laurent se retrouvent à "Verchant" comme tous les ans à la même époque.Il y aura certainement pas mal de monde sur ce salon qui commence à avoir de la bouteille (désolé, je n'ai pas pu résister)
mais si vous voulez me rencontrer ce n'est pas compliqué , j'aurai un verre à la main avec dedans du vin de Maxime Magnon ...... euh non de Didier Barral ....... ou plutôt de Frédéric Palalcios ..... quoique je vais peut être regoûter le superbe blanc des frères Danjou ......
ah j'hésite parce qu'il y a aussi les Chinons de Catherine et Pierre Breton, les Chablis de Thomas Pico, les "riches" Cairanne de Marcel Richaud, les vins Gascon de Dominique Andiran ou le ...... enfin, j'aurai un verre de vin à la main quoi !!! Sérieusement, Le vin des mes amis , c'est demain après-midi et lundi au domaine de Verchant pour ceux qui veulent se régaler de doux breuvages et de belles rencontres ........ vigneronnes.


vendredi 17 janvier 2014

Andlau

Lorsque je goûte un vin pour la première fois et qu'il me plaît , je peux ne pas être complètement objectif et lui trouver plus de qualité qu'il n'en a , voire presque monter au ciel , là où l'ange qui veille sur les plus belles pensées que peuvent faire naître un vin me raconte des histoires sans fin et ensorcelantes qui me font prendre des chemins parsemés de poussières d'étoiles menant dans des rêves qui empêchent de redescendre sur terre ...
En résumé , c'est l'effet de surprise qui vous prend et ne vous relâche ...
qu'à la deuxième fois.
La première fois  n'est donc pas forcément le meilleur moment pour avoir une impression juste et impartiale.
Cela fait trois fois que je bois la cuvée Andlau 2010 de Marc Kreydenweiss et c'est à chaque fois comme à la première fois ,
un pur moment de bonheur ...
Le nez est sur le pamplemousse et un citron concentré et intense qui devient confit au bout d'un moment.
Le gingembre et la minéralité du vin ,qui pétrole (caoutchouc) un peu ,finissent
de me charmer.
La bouche ondule sur un voile. 
Le vin est sec mais tellement avenant et ouvert , long , intense , large , gourmand , ciselé et envahissant que l'on attend qu'une chose , en boire une autre gorgée...
La rétro sur l'acidité du citron reste encore et encore pour m'embarquer vers une plage immaculée de jaune avec un soleil en forme de citron qui "diffuse" cette couleur jusqu’à transformer le sable en un douillé matelas de pulpe de lime.
Ce Riesling ,qui est à point ,oscille entre une légèreté qui le rend gourmand et une belle intensité qui donne une présence en bouche tout simplement énorme.
Un fort moment de bonheur lors d'un accord parfait avec des escargots de bourgogne qui subliment encore plus ce grand blanc.