Commençons par le salon et les vins qui m'ont le plus marqué.
Melonix 2014 de Jo Landron, un blanc issu du cépage melon de Bourgogne qui respire la minéralité et m'envoie une belle poudre crayeuse sur la langue. Pour le reste c'est l'interminable longueur qui me fait revenir encore et encore à ce vin ponctué par une agréable note saline. Un très beau vin.
Les Arminières 2013 du Domaine de la Garance portent haut les couleurs du carignan. La clarté du jus, d'une élégance et d'une finesse rare sur ce cépage, interpelle tout de suite l'amateur de vin sudiste qui sommeille au fond de moi. Un vin qui transpire le terroir avec deux mots qui résonnent : graphite et minéral.
Pierre Quinonero fait aussi un blanc très atypique à base de vieux pieds d'ugnis blancs, un vin qui ne ressemble à rien de ce que j'ai déjà bu. Ses vignes bénéficient de sols très particuliers comme les villafranchiens qui sont les héritiers d'anciens volcans. Il faudra que je lui rende visite à l'occasion.
"Les bulles" d'Etienne Fort m'ont encore ravies et je me suis laissé surprendre par sa dernière cuvée, un rosé pétillant issu de pinot noir. C'est fin, toujours non dosé, avec beaucoup de fraîcheur en bouche et ça descend comme rien d'autre. La mise aura lieu en Mars alors je crois que je vais retourner compléter ma cave du coté de Roquetaillade au printemps prochain.
J'aurai pu aussi vous parler du "Zinzin" de Mathieu Dumarcher, du "Quitte ou double" de Frédéric Palacios, de "La dentelle" de Guilhem Barré, du blanc de Didier Barral, d' "arbalète and coquelicots" de Jean-Baptiste Senat, des carignans que Dominik Huber bichonne dans Le Priorat, du blanc d'Edouard Fortin, "les petits cailloux" et de bien d'autres tellement le niveau de ce salon était élevé.
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