Il y a 10 ans je n'en buvais pas ou bien si j'en buvais, je ne le savais même pas.
Et puis d'amateur je suis devenu de plus en plus passionné et naturellement si j'ose dire, ces vins se sont imposés à moi, comme une évidence parce que j'y vois souvent plus de pureté, d'énergie, de vie.
Aujourd'hui je vais encore parler des Foulards rouges parce que quand c'est bon, on ne compte pas. Cette fois, c'est la soif du mal ROUGE (syrah et grenache) qui m'a beaucoup plu, sur le millésime 2010.
Dès l'ouverture, le vin va donner tout ce qu'il a avec un nez d'une énorme fraîcheur oû j'ai l'impression que :
des gouttes d'eau sont en train de "jouer" dans mon verre.
La myrtille et la violette forment un beau duo qu'un grain de raisin passe voir de temps en temps. Il y a des fruits rouges aussi.Le vin qui est fait avec du raisin a souvent beaucoup de mal à "redonner" cet arôme au nez, c'est dommage car ça donne beaucoup de pureté, quelque chose de simple et beau à la fois.
La bouche est belle, gourmande avec une attaque sur le bout de la langue qui continue jusqu'au milieu pour finir sur une groseille écrasée.
Ce n'est pas d'une longueur phénoménale mais la gourmandise du fruit frais est là et l'ensemble m'embarque vers une vision surréaliste :
une pluie battante tombe sur un cirque au chapiteau complètement transparent.
Je suis parmi les spectateurs et un clown fait un numéro de magicien qui arrive à son terme.
D'un coup de baguette ce "magiclown" fait rentrer par je ne sais oû un éclair venu du ciel.
Lorsqu'elle arrive au milieu de la piste et frappe le sol, la foudre dégage un gros nuage de fumée derrière lequel notre homme au nez rouge disparaît mystérieusement ... La belle gourmandise de fruits de ce ROUGE des Foulards ROUGES m'a conquis.
Mon ami au nez ROUGE l'a adopté.
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